« SI NOUS NOUS VISUALISONS COMME DES PERSONNES CONFIANTES, NOUS FINIRONS PAR DEVENIR CETTE PERSONNE, REPROGRAMMANT NOTRE ESPRIT GRÂCE A L’IMAGINAIRE.»
L’HYPNOSE C’EST QUOI ?
L’hypnose c’est avant tout une relation de confiance entre deux personnes. C’est un partenariat! Sans ce lien de confiance, ce travail ne peut pas se faire correctement. L’hypnose est un des moyens d’accompagnement vers la réalisation d’un ou plusieurs objectifs. J’invite vraiment les personnes à ne pas lâcher, à tenir leur cap. Vous avez un objectif : tenez-le !!! Mettez toute votre énergie dedans et tenez bon !!! L’hypnose fait appel aux ressources de la personne. Il n’y a pas que l’inconscient qui rentre en ligne de compte. Toute votre vie, vos relations, votre culture, votre métier, votre famille, vos amis, votre conjoint rentre en ligne de compte. C’est un ensemble, on appelle cela de l’approche systémique. On tient compte de l’ensemble de tous les systèmes dans lesquels évolue la personne. L’hypnose sert à aller à la rencontre de votre monde intérieur. De vos vécus, de votre passé, de vos croyances, de votre vision de l’avenir.
Oser, avancer et relever des défis. Je vous accueille dans un lieu de travail serein chaleureux et sécurisant. Retrouvez confiance en vous, écoutez cette petite voix intérieure même lorsqu’elle semble irrationnelle ou déraisonnable. Se laisser déployer par son ressenti profond. Accordez plus de place à votre feeling et lâchez prise, un peu ! Sur le perfectionnisme, le besoin de tout contrôler, et l’hyper exigence que l’on s’impose parfois.
PAR QUOI SUIS-JE HYPNOTISE ?
En préambule je dirais qu’on peut simplement se poser cette simple question.Mes problèmes qui durent depuis des années, mes émotions qui m’envahissent, mon travail qui ne me satisfait plus, mon passé toujours présent en moi et qui m’empêche d’avancer, le deuil de ces personnes disparues et la souffrance de leur absence, ces douleurs qui m’handicapent …
Par quoi mon esprit est toujours occupé ? Et qu’est ce qui fait qu’une personne change ?
L’hypnose ne fait pas appel à la logique et la psychologie qui interviennent sur le raisonnement et la psyché. En coaching on travaille sur la motivation et une meilleure connaissance de soi. En hypnose on travaille sur des idées, des points de vue, des souvenirs, des émotions, notre imagination, des sensations,les automatismes récurrents …
L’hypnose c’est abandonner ces anciens automatismes pour en adopter de nouveaux. Vous venez pour arrêter d’appuyer sur la touche REPLAY.
MA PENSEE
L’autre question à se poser c’est : Qui pense ? Est-ce que c’est ma pensée en lien avec mon problème qui s’est automatisée et qui revient comme une récurrence permanente à laquelle je me suis identifiée ? De belles pensées créent de belles émotions ou un état de bien-être. A l’inverse des pensées négatives créent des émotions désagréables. L’émotion est un pilier essentiel en hypnose, elle dit toujours quelque chose de nous. La colère face à un sentiment d’injustice, la peur face à l’échec et au doute, la tristesse quand on a perdu quelqu’un, la jalousie quand on n’a pas ce qu’on désire et que l’autre le possède, la culpabilité face à une erreur, le dégoût quand une personne nous a déçue, la honte, la trahison etc….
60 000 pensées par jour, qui conditionnent nos émotions, nos réactions, notre comportement, nos habitudes de vie. On se retrouve face à ses pensées qui nous conditionnent, nous enferment, s’automatisent comme si elles faisaient partie de notre vie depuis toujours.
Pourtant on n’a pas toujours été la même personne au cours de sa vie, on a eu des rêves d’enfant, d’adolescent, d’adulte mais aussi des traumatismes, des défis, des échecs qui ont modifié notre destin et certains d’entre eux ont pu être surmontés. Qu’est qui fait que certains problèmes persistent encore aujourd’hui ? Pourquoi ce problème là se répète encore ?
Est-ce que je dois encore laisser ces pensées, ces souvenirs, ces émotions décider à ma place de mon avenir et de mon bonheur ? Est-ce que je suis la somme de toutes ces pensées qui se sont automatisées au fil du temps ?
On essaye d’établir un processus constant de désidentification à un problème, de déconditionnement du passé, de silence mental, de reprogrammation du mode automatique.
SE DESHYPNOTISER DES CROYANCES LIMITANTES
Souvent les personnes qui restent figées dans leur vie croient que le changement est difficile, impossible, complexe et très lent. Notre mental est très puissant et nous impose des systèmes de croyances qui parfois ne nous appartiennent pas. Certains schémas familiaux, sociétaux, culturels, religieux confortent des schémas de pensée dans l’enfance, qui à l’âge adulte favorisent l’immobilisme et empêchent le changement. Croyances et transformations sont étroitement liées : certaines représentent l’art de se fermer les portes, qu’en d’autres l’art d’en ouvrir.
Vos croyances sont tout ce qui vous sépare de votre transformation. Il s’agit parfois même d’une seule croyance racine. Nous sommes chacun hypnotisés par des systèmes de croyances qui nous figent.
Prenez conscience à quel point ces croyances sont puissantes ? Prenez conscience des limites qu’elles vous imposent ?
Nos croyances figent notre réalité :
- Je ne peux pas changer
- Je ne mérite pas de changer
- C’est difficile
- C’est comme ça
- C’est la vie
- Je ne vois pas comment faire
- Je suis trop vieux/vieille pour changer
- C’est trop tard
- Je n’y arriverai pas tout seul
- J’ai tout essayé
- Je reproduis toujours les mêmes erreurs
- Je n’arrive pas à tourner la page
- Je n’arrive pas à pardonner
- Je n’y crois plus
- C’est trop compliqué pour moi
- …
Ces idées ou croyances sont l’art idéal pour se fermer la porte au changement. Et voilà ! Les dés sont jetés, l’avenir est incertain, le « game » est « over ». Qui a envie de vivre ça !
Peut-on changer quant au fond on y croit pas ? Douter du fait même de changer, c’est un rempart majeur dans le travail de transformation. On additionne parfois plusieurs croyances surtout si elles viennent de notre éducation, de notre entourage et de la société. On verrouille cette idée pour rester fidèleà son éducation, aux autres, à la société. Certaines croyances sont bien sûr utiles. Elles sont un atout pour vivre une vie à l’image de nos désirs. Mais lesquelles ne sont pas utiles ? Et bien tout simplement celles qui ne nous bloquent dans notre évolution et notre transformation. Elles sont clairement un frein au changement. Encore faut-il faire le travail de les identifier.
L’hypnose est justement utile pour envisager un autre point de vue, une nouvelle perspective, prendre du recul, comprendre d’où vient cette idée qui me limite et m’empêche d’avancer.
Dans la vie on n’est jamais vraiment la même personne ! Regardez en arrière et constatez que vous avez souvent changé au cours de votre vie. Soit par la force des choses, des évènements, des traumatismes, soit par des expériences positives, des rencontres qui ont modifié votre vision de la vie et du monde.
Pardonnez-moi par avance cette image : Un âne est attaché à une chaise en plastique au milieu d’un champ, il ne bouge plus, il pense être attaché à quelque chose de solidement ancré. Nos croyances ont le même effet sur nous. La réalité est beaucoup plus flexible, et malléable qu’on ne le pense. De vous à moi je ne pense pas que vous soyez un âne. Vous êtes simplement endormi par vos croyances limitantes, celles qui vous empêchent d’avancer et de voir la flexibilité de la réalité. Personne n’est impropre au changement.
IL EST PLUS DIFFICILE DE NE PAS CHANGER, QUE DE CHANGER !
CAR LA NATURE MEME DES CHOSES C’EST LE MOUVEMENT !
Si vous ne pouviez pas changer, cela signifierait que vous ne pourriez même pas apprendre à faire quelque chose de nouveau et à changer de point de vue.
Si vous pensez que changer de croyance serait se mentir, c’est que vous n’avez pas encore compris que c’est se mentir déjà de ne pas changer de croyance. Sauf que vous croyez que c’est une vérité. Quand on comprend que la réalité n’est qu’un rêve, alors on ouvre la porte du changement. Si je crois que la réalité est bien solide, je la solidifie encore plus. Mais si je deviens flexible, je suis au bon niveau de conscience. Nous ne sommes pas des victimes, nous sommes des croyants. Toutes nos affirmations et nos idées sont des vœux qui nous sont toujours exaucés dans la vie. Vous aurez toujours raison si vous croyez que vous ne pouvez pas changer. Et vous aurez aussi toujours raison si vous croyez que vous pouvez changer. Il n’ya pas de réalité vraie, il n’y a que ce que vous croyez. En acceptant de croire à des choses qui vous limitent, vous vous faites du mal tout seul.
Nos croyances sont souvent des croyances collectives, héritées, partagées. Nous nous identifions à ces pensées. Ce qui bloque le changement, ce n’est pas le problème, c’est moi-même, c’est ma croyance immuable à laquelle je m’identifie dur comme fer !
On entretient des croyances qui à leur tour entretiennent des problèmes. Le principe d’une croyance, c’est que peu importe ce qu’on vit, on le validera. On « croît ce qu’on voit », puis ça se transforme en « on voit ce qu’on croît », et on voit plus que ça ! Et ça devient une vérité absolue jusqu’à ce que quelque chose vienne faire basculer le jeu de quille.
Que décidez-vous de croire maintenant ? Supposons que je dise à une personne toute sa vie, la vieest difficile et qu’elle le vérifie toute sa vie, que va-t-elle croire ? Et supposons qu’a une autre personne je lui dis toute sa vie, la vie est facile et qu’elle le vérifie, que va-t-elle croire ? Sur une seule pensée, on peut changer tout une vie. Comment peut-on alors croire en des pensées qui nous limitent ?
Quels sont les murs virtuels que vous vous êtes fixés ?
Quels sont les murs virtuels que l’on vous a imposés ?
Nous ne sommes pas nos croyances, nous en sommes les témoins. Ce qui nous bloque n’est qu’une illusion comme des parasites sur un écran de télévision. Il est temps de changer de chaîne pour changer de réalité.
Enfin une chose essentielle à entendre, le changement n’est pas nécessairement lent. La durée de la transformation est à l’image de l’intensité que l’on va y mettre. Il n’est pas nécessaire de changer d’environnement pour se transformer. Le changement est intérieur car c’est de nos pensées que nous devons nous libérer. Il faut reconnaître que parfois l’environnement extérieur, l’ambiance au travail, l’ambiance familiale, la situation du pays est particulièrement délétère. Mais qu’est qui fait qu’on reste et qu’on subit, ou bien qu’on n’ose pas dire ce qu’on pense : la peur ! La peur c’est une sacré émotion qui bloque le changement. Je vais davantage l’aborder dans le chapitre : quelle sera ma prochaine action ?
Je peux vous dire que de laisser une pensées telle que « je ne peux pas changer » s’installer dans votre système, c’est un suicide mental, c’est devenir un mort vivant, un zombie, quelqu’un qui s’empêche de vivre la vie qu’il mérite. Vous vous rendez tout petit, alors que vous êtes une fusée !!!
VOUS ETES FORT, COURAGEUX ET INTELLIGENT !
Je vous invite à vous recentrer sur l’intérieur de vous et à observer vos croyances, les noter sur un carnet, en sachant que c’est cela qui est peut être la cause de votre problème. Mais il y’ a d’autres causes aussi.
PROBLEMES = EVENEMENTS + EMOTIONS DESAGREABLES
Le problème c’est comme un grand mur immense qui bouche toute perspective et l’émotion c’est la colle entre les parpaings. Quand on lutte contre une émotion, on la renforce, on lui donne de l’importance, on s’y accroche parce qu’on n’a pas digéré l’évènement qui y est associé.
Le saboteur qui est en nous, le petit diable qui réclame justice, qui a honte, qui se sent rejeté, incompris, trahi, humilié, préfère qu’on reste dans le labyrinthe de la vengeance, de la tristesse, du ressenti, de la culpabilité, du déni, de la colère, plutôt que d’en sortir et passer à autre chose. Oui mais voilà, la vie passe ! Et elle ne vous attendra pas ! Il vous faut écouter cette part de vous qui souffre et qui n’est pas entendu. Cette part d’ombre que l’on nie souvent.
Un reportage sur NETFLIX qui parle de ce fameux saboteur qui vit en nous: La méthode Stutz.
On travaille beaucoup sur l’émotion car c’est souvent la porte d’entrée vers un mot que peu de gens apprécie, l’ACCEPTATION. L’acceptation de quoi ? Et bien de ce que je suis en train de vivre. On refuse ou on refoule souvent ce qui nous fait souffrir. On préfère ne pas vraiment remuer le couteau dans la plaie et en quelque sorte on préfère le déni parce que c’est trop intense, trop difficile à affronter. Parfois oui ! Et c’est pour ça qu’on fait appel à quelqu’un pour nous venir en aide, pour ne pas se sentir seul, pour demander conseil, pour nous aider à accepter.
Prenons un exemple, si vous perdez votre travail, on peut s’accorder à dire que c’est un problème, idem si la voiture tombe en panne… Et en même temps, si vous vous en fichez pour les raisons qui sont les vôtres, est ce que c’est toujours un problème ? Et bien non ! Ça devient un événement, un changement auquel vous allez chercher une réponse adaptée pour pouvoir continuer à répondre à vos besoins habituels. Quand on libère l’émotion liée à n’importe quel événement, la notion de problème disparaît.
L’émotion libérée, le personne immédiatement pense différemment, perçoit ce qui lui arrive sous un angle nouveau, cherche des opportunités d’action différentes et adaptées. Car nous pensons et agissons à travers le filtre de nos émotions. Nous ne sommes pas que des êtres pensants, nous sommes aussi des êtres émotifs.
Une autre chose à comprendre aussi. Ce n’est pas tout à fait l’émotion le problème ! Mais son degré d’intensité. Une peur à 8/10 c’est beaucoup plus handicapant, inhibant, qu’une peur à 2-3/10. Au-delà de 6/10 c’est handicapant, entre 4 et 5/10 c’est pénible. L’intensité idéale serait 2-3/10. A cette intensité avec le problème, il y a la bonne distance, ni trop près ni trop éloignée. Il s’agit de l’intensité idéale pour rassurer l’inconscient car on continue à jeter un coup d’œil au cas où. Sinon on deviendrait des êtres totalement inconscients des réalités et on se mettrait en danger tout le temps. La fonction première de notre cerveau c’est d’apprendre bien sûr, mais aussi nous protéger du danger : c’est le mode survie, un héritage bien utile.
La métaphore parfaite ! 2-3/10 représente une maman assise sur un banc avec les autres mamans et qui surveille son enfant au parc. Elle est rassurée car suffisamment proche pour intervenir si besoin, et son enfant est en sécurité car l’enfant sait sa mère prête à intervenir au cas où. Une maman à 8/10 serait tout le temps anxieuse, surveillant tout le temps son enfant, tout l’environnement, ne participant pas aux conversations des autres mamans, ne quittant jamais son enfant du regard et à la moindre chose qui la gêne d’intervenir tout de suite et de dire à son enfant Ne fait pas ça ! Ne va pas là ! Attention !!!! Et puis finalement de dire, mais qu’est qu’il me fatigue cet enfant, j’en peux plus. Les émotions nous épuisent et nous fatiguent. Elles pompent notre niveau d’énergie pour la journée et la nuit qui suit.
A l’inverse une maman à 0/10 représente la mère qui quitte le parc pour s’occuper uniquement de ses besoins personnels et qui laisse l’enfant totalement livré à lui-même. Impossible pour l’inconscient dont la mission est de garantir la survie de l’espèce et sa propre survie. Le degré zéro d’émotion ce n’est pas ce qu’on veut et c’est impossible car on serait des robots.
QUELLE SERA MA PROCHAINE ACTION ?
Qu’est-ce que je décide d’accomplir malgré ces pensées, émotions, sensations qui m’envahissent ?
Est-ce que je les laisse gagner, et ma vie se poursuit en mode automatique sans m’en rendre compte ou est-ce que c’est moi qui détiens mon propre destin en main ?
Je ne sais pas comment faire ? C’est souvent parce qu’on ne regarde pas en soi au bon niveau. Il n’y a rien d’autre à faire que d’observer, s’interroger et faire le ménage dans son système de croyances. Ce qui gouverne nos actions, ce sont nos codes inconscients. Notre conditionnement social, nos pensées, certains évènements et les émotions associées conditionnent nos réactions, nos comportements, nos habitudes et enfin notre vie.
Chaque action me rapproche de mon objectif, mais toute action comporte une part de risque et d’échec. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Dans la vie il est nécessaire de prendre des risques si on veut quelque chose. Souvenez-vous de la dernière fois où vous avez pris un risque ?
Le passage à l’action est le point clé de tout changement. A l’inverse c’est l’immobilisme, la fatalité, l’inaction qui maintient dans la souffrance et qui empêche de changer. Derrière cela il y a souvent de nombreuses peurs : peur d’échouer, de mal faire, de la solitude, de souffrir, de l’inconnu, d’être rejeté, d’être jugé, de se sentir inutile, d’être incompétent, de pas y arriver, de pas être à la hauteur, d’être trahi, peur du conflit, peur de vieillir, de perdre son identité, de perdre ce qu’on possède…
En hypnose on cherche à obtenir le point de bascule, le déclic qui va faire basculer vers le changement. Mon rôle c’est de remettre un peu de lumière et de bienveillance dans tout ce méli-mélo qui vous amène vers moi et que vous finissiez par me dire à un moment : je me sens mieux et plus apaisé, ce conflit ne me touche plus, je n’avais pas vu les choses sous cet angle-là, je ne vois plus le problème de la même manière, cette chose qui me rendait accro je n’en ai plus besoin etc…
LES BESOINS FONDAMENTAUX
En hypnose on travaille aussi sur les besoins qui ne sont pas respectés. Est-ce que c’est mon besoin de sécurité, de considération, de nouveautés, d’échanges, de connaissances, de rendre service,qui n’est pas satisfait à cause de mon problème.
Ensemble on va travailler sur vos émotions, vos valeurs et vos besoins fondamentaux. C’est en quelque sorte apprendre à mieux se connaître, se redécouvrir, se voir sous un autre angle, faire le tri dans toutes ces pensées, les bonnes, les mauvaises et finalement choisir celles qui vous conviennent à présent pour une seule chose : passer à l’action et faire en sorte que le changement soit durable et que vous puissiez avancer dans votre vie qui était bloquée jusqu’à présent.
LES LEVIERS DE CHANGEMENTS INDISPENSABLES EN HYPNOSE
RESPONSABILISATION : Qui est responsable ? Quel est ma part de responsabilité que je suis prêt à assumer en arrêtant de me juger ?
NEGOCIATION : Je n’arrive pas à me décider, une part de moi dit quelque chose tandis que l’autre part dit autre chose! D’où l’expression le … entre deux chaises.
NOUVEAU CHOIX : Je reste coincé dans un labyrinthe d’événements passés et je n’arrive pas à m’en sortir parce que c’est injuste ce que j’ai vécu.
ACCEPTATION : Il est parfois impossible d’agir et de changer si l’on n’a pas fait ce travail, cela commence par accepter son émotion, et parfois on ne peut rien changer à une situation! Il est bien plus utile d’apprendre à vivre avec que de combattre le problème à vie.
REINTERPRETATION : Changer de point de vue, de regard, prendre du recul sur une situation, ça libère de beaucoup de choses !
DESENSIBLISATION : L’émotion est encore tellement forte qu’elle m’empêche de tourner la page et d’avancer, elle me bloque dans mes actions!
CONCRETEMENT COMMENT CA SE PASSE ?
Ça sert à quoi l’hypnose ? Ça sert à trouver des solutions là où on est bloqué. Ça sert aussi à faire émerger des réponses. On va chercher une solution en réfléchissant, sauf qu’en réfléchissant on convoque uniquement nos expériences et nos acquisitions et souvent on ne va pas trouver la solution à notre problème seul. La solution émerge souvent de la nouveauté, de l’inattendu, du lâcher-prise, de l’intuition. On laisse un peu tomber l’appareil cognitif, on met le cerveau en pause qui réfléchit tout le temps et on laisse les informations venir à soi.
Quelles sont les conséquences thérapeutiques que cela va me procurer ? En faisant de cette réalité première qui vous obnubilait, une réalité secondaire, insignifiante, sans effets sur moi. Désormais vous êtes totalement prêt à passer à autre chose dans votre vie.
Quand on va voir un thérapeute c’est qu’on souhaite voir son problème, son symptôme, son émotion diminuer, reculer voire disparaître. Tout travail thérapeutique a pour vocation de rendre la personne plus libre avec son problème.
3 zones du cerveau s’activent en état d’hypnose :
- la zone du cortex cingulaire postérieur qui réduit la conscience de soi pour favoriser l’intériorisation et le processus de connexion à soi
- la zone du cortex cingulaire dorso-latéral qui réduit la prise de décisions inutiles et qui prend en charge nos images mentales négatives en rapport avec le problème
- la zone du cortex préfrontal dorsolatéral et l’insula qui contrôle les réactions physiques liés au stress et qui permet de se détacher des émotions négatives
A la fin il reste quoi ? Un calme absolu, une joie, une paix, une libération, un nouveau projet, un défi à réaliser, une acceptation de la réalité que je ne peux changer…
QU’EST-CE QUI CREE UNE ALLIANCE THERAPEUTIQUE FORTE ?
Après avoir pris rendez-vous en ligne, on se voit pour un premier entretien, je pose mon cadre de séance pour vous rassurer et surtout vous écouter.
Un bon rapport de confiance basé sur l’écoute, le respect, le non jugement, l’accueil de qui vous êtes mais aussi un cadre thérapeutique efficace et puissant dans l’accompagnement, sans faire de l’hypnose une baguette magique. De la qualité de la relation dépendant la guérison.
On discute ensemble du problème pour lequel vous venez me voir. Parfois il est en lien avec beaucoup d’autres, à des périodes différentes de votre vie. Au cours de ce premier rendez-vous, s’il reste suffisamment de temps, on va déjà commencer le travail.
La personne n’est pas dirigée par l’hypnotiseur, c’est la personne qui donne des permissions à celui-ci. C’est là qu’on peut mesurer votre réactivité aux suggestions. L’hypnose n’est pas dangereuse, c’est plutôt l’hypnotiseur mal intentionné qui est dangereux. Il n’est pas nécessaire de faire de l’hypnose pour faire du mal. La communication violente suffit pour causer du mal à autrui, et si l’hypnotiseur était mal intentionné, le client s’en rendrait vite compte et rouvrirait les yeux.
Il existe trois types de résistances à l’hypnose :
- Le client qui résiste pour être sûr que ça marche, du coup il ne se passera pas grand-chose tant qu’on ne lèvera pas cette résistance. C’est souvent un rapport de confiance qui ne s’est pas encore établi. C’est lié à la personnalité de chacun et certaines personnes ont besoin de maintenir un état de vigilance en cas de danger, on besoin de garder le contrôle, où on besoin de se prouver que ça fonctionne et de pouvoir le vérifier. Mon rôle est de vous poser la question de ce qui ne va pas, je sens qu’il y’a quelque chose qui vous gêne, dites-moi de quoi il s’agit ?
- Le client qui laisse faire le praticien, qui veut nous faire plaisir, qui ne dit rien et qui finit par s’ennuyer pendant la séance. Je rappelle à la personne qu’elle n’est pas là pour me faire plaisir ! sinon l’état hypnotique ne se produira pas.Ça arrive chez les praticiensqui font de l’hypnose molle et pompeuse avec beaucoup de discours indirect, des longues phrases qui ne veulent rien dire, un ton monocorde qui endort et ennui.
- Le client qui ne suit pas les consignes,qui prend les devants et anticipe tout sans écouter le praticien. L’état hypnotique va être difficile à obtenir. Petite pause, suivez bien mes consignes ! Et on repart !
J’ai besoin de vous en séance et de votre participation. Trop souvent les gens pensent qu’on va fermer les yeux, se détendre, s’endormir, ne rien faire, et hop !Se réveiller changé après une heured’hypnose !!!
L’hypnose c’est un apprentissage, je vais vous apprendre à rentrer dans un état hypnotique que vous ne connaissez probablement pas. On n’apprend pas à nager en lisant un livre sur la natation dans son fauteuil. Je vais vous demander de rester actif, de rester conscient de tout, voire même de rester debout pendant toute la séance et de vous déplacer dans la salle pour passer à l’action. Tout le contraire d’une hypnose molle, somnolente, pénible, et inactive.
Il y’a pleins de manières et de techniques pour rentrer dans un état hypnotique. Je me sers le plus souvent de la connexion à l’émotion+++, mettre un peu de distance avec ce qui vous arrive en utilisant la visualisation +++, par des techniques issues de l’hypnose de spectacle qui ça se rapproche beaucoup de l’idée que se fait un client de l’hypnose (autant lui donner ce qu’il veut), de ressentir ce qui se passe dans le corpspar de la modélisation du problème en image et en sensation, par l’induction de gestes idéomoteurs… Je n’utilise jamais de scripts et de bavardage pompeux long et incompréhensible dans le but de créer de la confusion.
Dès la 2ème séance on fait le pointsur ce qui a déjà changé en vous. On revoit ensemble les exercices de réflexionsque je vous ai données à faire chez vous dans un petit carnet pour exprimer vos pensées, vos émotions,votre évolution. Là c’est un peu la partie coaching et je vois tout de suite ceux qui font les exercices et ceux qui ne s’engagent pas. En général quand le carnet est vide je me pose la question suivante : est-ce que cette personne est totalement engagée vers son changement oubien remet-elle tout entre mes mains ?Nous sommes dépendants de la motivation, de l’élan et de l’énergie que le client met en mouvement pour favoriser son changement. Si la personne ne se met pas en mouvement, ça ne dépend plus de moi.
J’aime bien allier raisonnement, réflexion, pensées puis on passe aux émotions, aux sensations, à l’imagination,à l’hypnose puis revenir une 2ème fois sur la pensée, le raisonnement qui change puis à nouveau le corps, les émotions, la visualisation = L’hypnose quoi !
C’est bien de créer de la distance avec le problème, c’est comme ça qu’on y voit plus clair. La tête hors de l’eau.
En moyenne 3 à 4 séances suffisent mais parfois c’est la résistance au changement qui est forte parce que le problème est complexe et qu’il touche plusieurs aspects de votre vie où remonte à des blessures du passé bien ancrées. Chacun réagit comme il peut face àson problème et en neurosciences malgré les connaissances actuelles on ne peut prédire l’issue et l’obtention d’un objectif. Parfois c’est l’objectif qui n’est pas clair, peut-être trop irréaliste. On ne prend jamais l’avion sans savoir au préalable où on part en vacances. La résistance naturelle au changement c’est comme un moyen de protection et c’est à respecter. Le changement peut-être rapide, je suis parfois surpris par la somme de problèmes que m’amène une personne et d’un coup, un déclic se fait.
Il a suffi d’un changement de point de vue, d’une prise de recul sur la situation, de retrouver une qualité perdue, d’’abaisser le seuil d’une émotion, de comprendre le vrai problème, pour que le changement se fasse.
Beaucoup d’incendies dans une seule maison et il faut avancer pas à pas, repérer les étages en flammes, adopter une stratégie, sans se jeter directement dans le brasier, sans réfléchir.
Mon travail : ancrer la libération de l’émotion et des peurs, l’envie de changer puis le passage à l’action.
LE RAPPORT A LA TEMPORALITE
Parfois c’est le temps qui fait son œuvre. Aujourd’hui on est dans une société de micro-ondes ; tout, tout de suite et maintenant. Est-ce qu’on veut entamer un travail plus profond ou est-ce qu’on veut survoler la problématique avec une logique d’efficacité, de rentabilité.
J’ai appris à rester humble face au changement. Moi-même certains ont pris du temps. C’est comme un jardin, il faut du temps pour que certaines plantes donnent leurs premiers fruits.
N’oubliez pas que vous êtes fort, courageux et intelligent !
ON COMMENCE A PEINE A COMPRENDRE LE FONCTIONNEMENT DU CERVEAU. GRÂCE AUX TRAVAUX D’UNE NEUROLOGUE TOTALEMENT INCONNUE DU GRAND PUBLIC, LE DR MARIAN DIAMOND PAR SA DETERMINATION A PROUVER LA NEUROPLASTICITE DU CERVEAU (FACE A SES PERES QUI N’Y CROYAIT PAS), ELLE FINIT PAR REUSSIR A POSER LES BASES FONDAMENTALES DE CETTE SCIENCE QU’ON APPEL AUJOURD’HUI LES NEUROSCIENCES.
Reportage à retrouver sur You Tube : Dr Marian DIAMOND « histoire d’amour avec le cerveau »